dimanche 30 juillet 2017

Réponse de F. Belliot à N. Henin

François Belliot répond à Nicolas Hénin

Ayant pris connaissance d'un tweet de Nicolas Hénin (29.07.2017), au sujet de son livre sur la guerre en Syrie* François Belliot a voulu réagir à celui-qui traitait son ouvrage, pourtant bien documenté et pas contesté à ce jour, de "papier toilette". (M. Hénin a, depuis, supprimé ce tweet. Mais des traces restent).


Ces tweets me replonge dans mes chère études d'il y a quatre ans, et je relis cet interviou du père Paolo de mai 2013, qui avec plus de recul me semble encore plus hallucinante qu'elle m'avait paru à l'époque. Notez les éléments de langage...
http://www.lavie.fr/actualite/monde/paolo-dall-oglio-un-pretre-engage-pour-la-revolution-en-syrie-07-05-2013-39963_5.php
Particularité de Nicolas Hénin, avoir été pris en otage à Racca le 22 juin 2013, un mois avant les tentatives de tractations de Père Paolo avec l'E.I. dans la même ville qui entraîneront son plus que probable assassinat.

Libéré le 18 avril 2014, dans des circonstances confuses, il aurait partagé la geôle de James Foley et croisé Mehdi Nemmouche.
Fait curieux, après sa libération, il continue de pourfendre sans relâche le régime d'Assad et trouve des excuses aux gens de l'E.I. et aux radicalisés. 

Cet article de l'OJIM souligne bien les contradictions du personnage: https://www.ojim.fr/portraits/nicolas-henin-ou-le-syndrome-de-stockholm-persistant/
 
Extrait:

"Depuis, Nicolas Hénin poursuit sa carrière de journaliste, mais de façon nettement moins brillante. Sorte de consultant hybride, à mi-chemin entre le rescapé de service et l’expert régional, il distille de plateaux télévisés en colonnes de journaux ses avis qui se veulent pertinents et nuancés au sujet du conflit syrien et du monde arabe, mais qui sont en réalité des reprises absolument simplistes et peu subtiles du discours inflexible du quai d’Orsay, lui-même tout sauf éclairé. Fustigeant sans relâche le régime Assad, dont il n’a pourtant pas été captif, il se place dans la droite lignée du troupeau des « Charlie », toujours prêts à réagir au terrorisme par de vagues élans humanitaristes aux accents masochistes. Se refusant à tout discours de fermeté militaire, diplomatique ou simplement idéologique vis-à-vis du djihadisme islamiste, il prône plutôt un droit-de-l’hommisme victimaire visant à trouver des excuses culturelles et sociales aux radicalisés français, et à réaffirmer l’existence d’une opposition modérée au régime Assad, pourtant fantomatique sur le théâtre des opérations."



François Belliot
30.07.2017


*  Guerre en Syrie - Le mensonge organisé des médias et des politiques français, F. Belliot, 2015, Sigest.
Guerre en Syrie - Vol.1