mercredi 26 décembre 2012

La Politique Turque en Question



Turquie : la cécité persistante sur le passé.

Varoujan Sirapian [1]

Vous pouvez trouver la totalité de cet article de fond dans le livre collectif  
"La Politique Turque en Question - Entre imperfections et adaptations"
sous la direction de Emel Parlar Dal, paru chez l'Harmattan, Oct. 2012, ISBN 9782336005054 

 

Résumé

L'opinion publique turque, dans sa majorité, aperçoit la Question arménienne d'une façon unilatérale, basée sur des informations officielles véhiculées par lÉtat. De son côté la diaspora arménienne est, depuis 97 ans, à la quête d'une justice pour les préjudices subis, aussi bien sur le plan moral que sur le plan matériel. Des tentatives de dialogue initiées par la société civile pour une compréhension mutuelle ont été amorcées à partir des années 2000. Mais du côté des Turcs ces projets ont été rejetés et malmenés par les tenants de « la vérité officielle ». De l'autre côté, la diaspora arménienne, parfois avec raison, observait ces démarches avec suspicion. Et même certains éléments de la diaspora rejettent d’emblée ces rapprochements, les considérant comme une tentative d'amadouer, selon eux, des Arméniens influençables.
Peut-on, dans ce contexte, croire à une amélioration dans les relations entre ces deux peuples dans le court ou moyen terme ?

Abstract

Turkish public opinion, in its majority, perceives the Armenian Question in a unilateral manner, based on official information conveyed by the State. For its part the Armenian diaspora is, since 97 years, seeking justice for injuries, undergone both morally and materially. Attempts at dialogue initiated by civil society for a mutual understanding began from the 2000s. But these efforts were rejected by the Turkish side and ill-treated by the advocates ofofficial truth”. On the other hand, the Armenian diaspora, sometimes rightly, observe these activities with suspicion. And even some elements of the diaspora reject all of these ventures, considering them as an attempt to cajole, so called,soft Armenians.
Can we, in this context, expect an improvement in the relations between these two people, in a reasonable short or mid term?


[1]          Directeur de la revue « Europe et Orient » publié par l'Institut Tchobanian